Echantillonnage par la méthode des quotas

Peut être la méthode la plus employée à l’heure actuelle, notamment dans les résultats de sondages lus dans les médias. Il s’agit de constituer un échantillon identique en terme de propriétés à la population mère.

C’est donc une méthode non aléatoire.

La méthode des quotas est basée sur la répartition connue d’une population (âge, sexe, situation géographique, catégorie socio-professionnelle…).

Une fois la dimension du sondage que l’on souhaite effectuer, il suffit de calculer le nombre d’individus par chaque critère choisi.

Cependant, cette méthode (la moins onéreuse) a des limites qu’il faut préciser et qui permettent de comprendre pourquoi les sondages lus régulièrement apportent plus des tendances de l’opinion plutôt que de chiffres véritablement précis :

  • Cette méthode repose sur l’hypothèse que l’information que l’on souhaite obtenir est corrélée avec la population. Ce n’est qu’une hypothèse de représentativité qui est difficile à démontrer voir impossible.
  • Le choix des individus sélectionnés par des enquêteurs lors de la méthode des quotas ne permet pas de calculer des probabilités d’appartenance à l’échantillon. Ceci entraine une difficulté de calcul d’erreurs et donc de précision de l’analyse.

Les quotas et l’aspect mathématique

Si l’on part d’une population telle que décrite dans le tableau ci-dessous :

echantillon-par-quotas-1

Et que nous décidons un taux de sondage de 1/5 (20%), nous interrogerons donc 200 personnes avec la répartition suivante :

echantillon-par-quotas-2

Le choix des individus au sein de ces échantillons se réalise de manière aléatoire. Bien évidemment un petit tableau croisé dynamique permettant de représenter la juste distribution des segments est nécessaire avant de pratiquer le tirage.